Une récente analyse a mis en évidence que plus de 94 % des piratages informatiques se font par email, dont une bonne partie nécessite une interaction humaine. Dans ce volet, nous allons donc nous attarder sur ce qui peut amener un utilisateur à cliquer sur un lien malveillant.

1. L’état de fatigue

D’après l’analyse de la plupart des RSSI, les hackers font souvent leurs attaques informatiques le vendredi après-midi. Effectivement, les pirates informatiques espèrent ouvrir une brèche à cette période qui va être par la suite exploitée durant le week-end. Puisque les entreprises sont pour la grande majorité fermées à cette période-là, elles ne peuvent donc pas réagir. En outre, les utilisateurs ont plus de probabilité de faire un mauvais choix surtout s’ils sont en état de fatigue. Et pour les cyberattaquants, le moment idéal pour attaquer est le vendredi en fin de journée. Après une longue semaine de travail, le cerveau est fatigué et susceptible de faire un choix à la va-vite.

2. La confiance

Ce qui peut pousser aussi un internaute à tomber dans le filet des cyberattaquants est la confiance. Cela peut arriver quand on est face à plusieurs choix. Ainsi, notre cerveau a tendance à opter pour les choses qui inspirent de la confiance. Ceci peut arriver quand on est parfois confronté à prendre des décisions rapides. Aujourd’hui, il est monnaie courante de retrouver de nombreuses campagnes d’emails frauduleux se cachant derrière les bannières de grandes enseignes réputées comme Amazon ou DHL. Les hackers savent parfaitement exploiter cette confiance accordée à certaines grandes organisations. Ils peuvent aussi pirater les comptes de personnes avec qui les collaborateurs ont confiance. Ils font même recours au dépôt des logiciels malveillants. Le but est de profiter de la confiance des cibles envers les marques informatiques.

3. L’émotion

Les hackers peuvent jouer sur l’émotion des utilisateurs pour les avoir dans leur hameçon. Sur internet, poussé par la montée d’adrénaline, on est parfois amené à faire quelque chose qui peut nous coûter très cher. Si notre cerveau rationnel a besoin du temps et d’efforts pour prendre des décisions plus logiques, celui d’émotionnel quant à lui plus puissant peut réagir rapidement. En sachant la complexité du cerveau humain, les piratages informatiques exploitent certaines faiblesses pour déclencher des réactions émotionnelles. C’est une des raisons pour laquelle plus d’un de leur cible est poussé à prendre hâtivement des décisions. Les hackers peuvent afficher par exemple « Votre compte Netflix est près d’être suspendu » ou « Votre colis est près d’être renvoyé au dépôt » afin de susciter des réactions vives.